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Méli-Melo Belfort
20 septembre 2023

Combat réussi en Haute-Alsace près de Belfort le 7 octobre 1914.

    En continuant à chercher dans les sources bibliographiques et d'archives allemandes, des documents en rapport avec la guerre de 1870-1871 à Belfort, je suis tombé sur cette illustration concernant la guerre 1914-1918. Elle relate un combat ayant eu lieu près de Belfort, le 7 octobre 1914. Son titre est celui-ci : Combat réussi en Haute-Alsace près de Belfort le 7 octobre 1914.

Combat réussi en Haute-Alsace près de Belfort le 7 octobre 1914, Museum Europäischer Kulturen
Combat réussi en Haute-Alsace près de Belfort le 7 octobre 1914. Museum Europäischer Kulturen.

    Cette illustration est légendée. Après traduction automatique en français, on peut lire :

    "Les combats de ces derniers jours se sont terminés par le retrait complet des Français. Selon des rapports en provenance de la frontière alsacienne, un violent combat a eu lieu mercredi dernier à Altkirch et Dammerkirch [Dannemarie], près de Belfort, au cours duquel les Français ont subi de lourdes pertes et ont été repoussés bien au-delà de la frontière française. De nombreux prisonniers français ont été transportés en Allemagne. Les participants à la bataille décrivent les Français comme fatigués de la bataille, bien qu'ils aient été en surnombre. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les Français ont quitté le Sundgau."

    Cette illustration à été imprimée par l'éditeur Adolph Gustav Leopold Kühn (1794-1868) en 1914. De nombreuses autres illustrations existent sur d'autres combats de la guerre 1914-1918 publiées par le même éditeur.

    En ce qui concerne ce combat gagné par les allemands, il pose problème. En effet, la lecture des comptes-rendus des journaux de l'époque pour le 7 octobre 1914, ne rapporte pas un combat qui se serait déroulé suivant le récit donné par les allemands.
    2 hypothèses :
    - Ce combat a bien eu lieu suivant le scénario narré, mais pas à cette date. Mais alors à quelle date ?
    - Ce combat a bien eu lieu à cette date, mais pas suivant le scénario narré. Mais alors, d'où vient ce faux récit ?

    J'aurais tendance à croire à la seconde hypothèse, sachant que, tant du côté allemand que français, des faux communiqués ont pu être transmis, afin d'entretenir le moral des troupes et des civils.
    Pour trancher, il faudrait retrouver ce communiqué allemand. Faisons quelques recherches dans les journaux allemands.

    Dans le journal Deutsches Volksblatt du 13 octobre 1914, on peut lire :

    "(De notre rapporteur de Cologne.)
Cologne. 12. octobre.
Selon une dépêche zurichoise du "kölnische Zeitung", mercredi, selon des rapports de la frontière, à Altkirch et Dammerkirch, un combat acharné a eu lieu en direction de Belfort. Les Français ont subi de lourdes pertes. Il ont été repoussés bien au-delà de la frontière française. De nombreux prisonniers Français ont déjà été transférés en Allemagne. Les participants à la bataille décrivent les Français comme étant fatigués, bien qu'ils se soient trouvés en supériorité numérique."

    On retrouve les mêmes propos que dans la légende de l'illustration. Voyons si l'on trouve l'exemplaire du kölnische Zeitung concerné par la dépèche. Voila qui est fait, kölnische Zeitung n°1123 du 12 octobre 1914 :

    "Zurich, 10 oct.(Telegr.)
 Selon des rapports en provenance de la frontière alsacienne, un combat acharné a eu lieu mercredi à Altkirch et Dammerkirch dans la direction de Belfort, au cours duquel les Français ont subi de lourdes pertes et ont été repoussés bien au-delà de la frontière française. De nombreux prisonniers français ont été transportés en Allemagne. Les participants à la bataille décrivent les Français comme fatigués de la bataille, bien qu'ils aient été plus nombreux que les autres."

    Sachant que le 12 octobre était un lundi, le mercredi correspond bien au mercredi 7 octobre 1914. A remarquer que ce télégramme ne parle pas d'un départ des français du Sundgau dans la nuit de mercredi à jeudi. Peut-être ceci a été ajouté d'après d'autres informations arrivées plus tard. On sait donc que c'est un télégramme envoyé par un correspondant Zurichois du journal allemand kölnische Zeitung le 10 décembre 1914 qui fait état du combat du 7 octobre 1914. Ceci d'après des rapports adressés de la frontière alsacienne, on suppose par l'armée allemande.

    Maintenant est-ce que cela correspond à la réalité du terrain. Je vais essayé de confronter les comptes-rendus faits par les journaux allemands, suisses et français sur cette journée du 7 octobre 1914.

    On commence par le journal allemand Bielefelder General-Anzeiger du 8 octobre 1914, qui fait un récit des combats récents du Sundgau et des Vosges :

    "Dans le Sundgau et les Vosges.
On écrit du "Berner Bund" au sujet des derniers combats en Alsace :
Les Français ayant été repoussés par Altkirch=Altmünster jusque sous le feu de Belfort, les forces françaises qui avançaient près de la frontière suisse durent également reculer. En effet, un fort détachement allemand a marché d'Altkirch vers le sud en passant par Largitzen, tandis que les troupes de couverture de Volkensberg [actuelle Folgensbourg] ont progressé vers l'ouest. Ainsi, toute l'Alsace est libre de Français. Une patrouille de cavaliers allemands s'est même avancée si loin au-delà de la frontière qu'elle a reçu des tirs du fort de Vézelois. Les troupes de couverture allemandes du sud ont ensuite repris leurs quartiers à Volkensberg, où elles ont stationné leur batterie d'obusiers lourds et leur ballon captif. Cependant, de très puissants détachements d'avant-postes se trouvent ici au sud jusqu'à la frontière française. Un léger combat a eu lieu entre les troupes de couverture près d'Altmünsterol [Montreux-Vieux] et les Français, tandis que dans les Vosges, les Français ont à nouveau tenté de passer à l'offensive, mais sans succès. A certains endroits, les Allemands passèrent à l'attaque et il semble que des combats plus importants aient lieu dans les Vosges. Des Chasseurs Alpins ont attaqué violemment dans les cols, mais ont dû se replier. Par contre, les Français rassemblent à nouveau leurs troupes à la frontière. De leur côté, les Allemands ont fait venir des renforts. Il est probable que les Allemands fassent front ici aussi, en Haute-Alsace, contre le "trou de Belfort".

    Même si le jour n'est pas spécifié, on peut supposer que l'on parle des combats de la veille, donc du mercredi 7 octobre 1914. Où les français auraient tellement reculés qu'ils ne seraient plus présents en Alsace, comme la légende de l'illustration le prétend. Allons vérifier dans le Berner Bund, journal suisse alémanique. Et bien finalement, cela ne correspond pas au 7 octobre 1914, car je retrouve l'article dans le Berner Bund du 2 octobre 1914.

    Vous aurez remarqué que la Suisse sert de plaque tournante des informations sur les combats, n'étant pas soumise à la censure que peuvent connaitre la France ou l'Allemagne. Je continue mes recherches dans les journaux de suisse romande.

    Bonne pioche ! Dans la Gazette de Lausanne du 10 octobre 1914, on découvre un regard critique sur les informations données sur les combats des derniers jours en Alsace :

    "Bâle, 9 octobre.
    G. R. — On sait qu'en raison de l'aggravation des mesures prises par les Allemands à la frontière alsacienne, il est impossible à un journaliste étranger de pénétrer en Haute-Alsace. Les nouvelles de source allemande qui parviennent de ce théâtre des hostilités sont donc très sujettes à caution, et les autorités militaires allemandes ne laissent filtrer que les informations qu'elles ont intérêt à propager.
    C'est ainsi qu'un correspondant des Basler Nachrichien annonce de Leopoldshoehe que de grands convois de prisonniers français seraient arrivés jeudi, surtout des fantassins. Ces prisonniers proviendraient du champ de bataille situé au-delà d'Altkirch, du côté de Dannemarie et de Belfort, où un combat sérieux aurait eu lieu mercredi. Ainsi que ce correspondant l'annonce avec une régularité mathématique, « les pertes des Français sont très considérables, tandis que celles des Allemands ne sont pas importantes. » Un témoin de la bataille raconte que les Français se seraient « montrés très abattus et que « des sections entières d'infanterie française se sont rendues aux Allemands sans tirer un coup de fusil et bien qu'elles fussent supérieures en nombre. Le correspondant ajoute qu'un grand nombre de blessés français ont été amenés à Leolpolshoehe et à Saint-Louis. Les prisonniers ont été transportés à Fribourg-en-Brisgau. Pour terminer son récit si manifestement objectif, notre confrère affirme que, d'après les dires des prisonniers, « la situation des Français, qui se sont retirés bien au delà de la frontière française, est désespérée et sans issue.
    D'une autre source, qui paraît plus digne de foi, les Basler Nachrichten confirment qu'un engagement assez sérieux a eu lieu mercredi à Pfetterhausen . Les Allemands, qui avaient reçu des renforts, avaient commencé dès le début de la semaine à longer la vallée de l'lll pour marcher contre la Largue. Actuellement, il y aurait toute une division allemande entre Ferrette et Mulhouse. Mercredi après-midi, de gros détachements d'infanterie allemande apparurent tout à coup à 500 mètres de Pfetterhausen [Pfetterhouse], où ne se trouvait plus qu'un poste d'environ 200 douaniers français.

Pfetterhouse guerre 1914-1918
Pfetterhouse bombardé durant la guerre 1914-1918.

Peu après, les Français ayant reçu des renforts, un violent combat s'engagea, qui dura de 2 à 7 heures et qui aboutit à la retraite des Français. Les Français se déployèrent sur la ligne Pfetterhausen-Seppois et les Allemands avancèrent entre Moos et Bisel. De chaque côté, l'infanterie ses était appuyée par une batterie ; L'artillerie allemande était installée à Niederlarg, sur une hauteur, et la française s'était dissimulée dans une position abritée position à Seppois. Après 2 heures, un violent duel d'artillerie s'engagea. De nombreux officiers suisses, qui se trouvaient à la côte 510, près de Beurnevésin, purent suivre toutes les phases du combat qui se déroulait de l'autre côté de la frontière.

Point 510 Bonfol-Beurnevesin
Le Point 510, environs de Bonfol-Beurnevésin.
En bas, le poste ; en haut, l'observatoire.

    Au milieu du combat, un aéroplane s'éleva soudain et survola les troupes allemandes. Deux canons allemands dirigèrent aussitôt leur feu contre l'avion ennemi, mais ne l'atteignirent pas, car l'aviateur décrivit une vaste courbe et alla atterrir derrière les lignes françaises. Peu de temps après, une partie de la batterie française changea de position et se mit à bombarder le bosquet situé devant Niederlag où l’aviateur avait probablement signalé l'avance des détachements allemands. Un certain temps, les Français semblèrent vouloir prendre l’offensive à l'abri de leur batterie, mais leur feu ne tarda pas à faiblir car la nuit tomba sur ces entrefaites.
    Jeudi matin, les Allemands voulurent reprendre l'attaque, mais les Français avaient quitté le territoire du Sundgau. Si ce qui précède est exact, les Allemands auraient gagné pas mal de terrain, puisque ce n'est plus la vallée de l'Ill qui formerait la ligne de démarcation entre les avant-postes français et allemands, mais celle de la Largue, située à trois ou quatre kilomètres de la frontière française.

    Voici, sur les combats de ces derniers jours, quelques notes d'un témoin oculaire, à son retour d'une tournée en Alsace :

    "Contrairement à ce que dit le Basler Anzeiger, de Bâle, je puis affirmer car je m'y trouvais à ce moment, que le 29 septembre toute la ligne au-delà de Dannemarie, c'est-à-dire du côté d' Altkirch à Ballersdorf et Retzviller, était occupée par les Français. .
    Dans les combats qui se sont livrés, ce sont les Français qui ont eu le dessus, infligeant de grosses pertes aux Allemands, soit environ 850 hommes hors de combat. Les Français ont eu 19 morts et 60 blessés. Il est donc faux que les Français se soient retirés jusqu'à Montreux-Vieux et que les Allemands les aient poursuivis.
    Concernant le gros des troupes françaises, le Basler Anzeiger est mal renseigné, car je reviens de Montreux-Vieux aujourd'hui (7 octobre). De l'occupation de Thann par les Allemands, je n'ai pas pu avoir confirmation, car tous les. témoignages que j'ai recueillis concordent à dire que les Français l'occupaient toujours.
    J'ai été à Romagny, un petit village de 845 habitants. Les Allemands y ont détruit onze maisons et en ont rendu presque inhabitable une douzaine. La tour et l'église elle-même sont à moitié détruites.

Romagny église et école bombardées par les allemands
Eglise et école de Romagny bombardées par les allemands en 1914.

    J'ai parlé avec une femme qui m'a raconté comment les Allemands étaient entrés au village. Dans un combat avec une patrouille française, un baron, officier allemand a été tué. Les Allemands ont prétendu que c'étaient les civils qui leur avaient tiré dessus et ont déclaré vouloir raser le village. Ils sont alors entrés dans la maison de mon informatrice, qu'ils ont trouvée à la cave avec ses quatre enfants et son mari. Ils les ont amené dans le verger en disant au mari : « Toi, chien de Français, tu crèveras comme une bête ! » A quoi il répondit : « Vous avez de l'aplomb ! J'ai servi dans la garde impériale et ai deux fils au service de l'Allemagne. » Les Allemands n'eurent pas le temps d'en dire davantage, car un obus de 75 français vint éclater au milieu de la route, tuant deux des leurs. La famille molestée a profité du désarroi pour se sauver et est restée pendant vingt-quatre heures dehors.
    A Montreux-Vieux, il y a quelques maisons endommagées, mais le mal n'est pas grand. Le poteau indicateur sur la place du village est déjà peint aux couleurs françaises avec l'inscription : « Montreux-Vieux, République française. »
    Dans toute la tournée que je viens de faire en Alsace, j’ai remarqué que les soldats français sont dans un état physique et moral excellent et pleins d'ardeur pour le combat.
    Aujourd'hui, la bataille était engagée depuis dix heures du matin, sur la ligne Pfetterhausen-Ballersdorf. Elle s'est prolongée jusqu'à 7 heures du soir. L'artillerie française était en position sur les hauteurs de Seppois à Friezen et celle des Allemands sur les hauteurs de Bizel [Bisel] . Ce dernier village doit être en partie brûlé, car on voit quelques incendies.

Bisel Eglise bombardée
Bizel (Bisel) Haute-Alsace. L'église bombardée.

Le tir de l'artillerie allemande était beaucoup trop haut. Les obus éclataient au moins à 60 mètres de hauteur, tandis que le tir des Français était beaucoup plus précis. Ces derniers semblent avoir progressé, car le feu de l'infanterie, à la tombée de la nuit, s'entendait à plus de deux kilomètres plus à droite que l'après-midi.
    Un aéroplane français a survolé les lignes allemandes un moment et à son retour, il a essuyé quatre coups de canon, mais sans effet. les obus éclataient à mi-chemin.
    Je n'étais qu'à environ huit kilomètres du champ de bataille, sur les hauteurs en avant du point 510, d'où je voyais très bien éclater les obus.
    Des soldats allemands ont raconté aujourd'hui, jeudi 8 octobre, que six de leurs officiers avaient été tués et que deux de leurs compagnies avaient chargé à la baïonnette. Ceux-ci étaient près de la frontière, du côté de Largin. Le moulin qui est situé à côté de Largin a été détruit par les Français et le propriétaire emmené comme suspect d'espionnage et d'avoir abrité des soldats allemands. Ce moulin est situé à deux cents mètres du territoire suisse."

Le Largin (Suisse)
Le Largin en Suisse, proche de la frontière française et allemande de 1914.

    Le passage que j'ai mis en gras semble corroborer la réflexion que j'émettais plus haut, à savoir que des faux communiqués avaient pu être transmis, afin d'entretenir le moral des troupes et des civils. Cela montre l'importance de croiser les informations et surtout d'avoir des témoignages directs dignes de foi, comme celui que l'on peut lire ci-dessus.

    N'ayant pas pu retrouver les archives du journal de Bâle, les Basler Anzeiger, je suis dans sl'impossibilté de vérifier cette source peu fiable qui pourrait être à l'origine de la propagation de ces fausses nouvelles, concernant les combats du 7 octobre 1914 en Alsace, dans les journaux suisses et allemands.

    En ce qui concerne les journaux français, tout comme leurs homologues allemands, ils citent beaucoup les journaux suisses.
Dans le journal le Petit-Comtois du 4 octobre 1914, on peut lire :

    "DELLE. — Il est absolument faux que, comme l’annonce le Basler Anzeiger, nos troupes aient reculé dimanche par Altkirch sur Altmünsterol (Montreux-Vieux), et au sud, jusque sous les canons de Belfort. Ce jour-là, on circulait en toute sécurité jusqu'à la ligne Traubach-Altkirch ; nos troupes étalent bien en avant et dans une quiétude parfaite, ainsi que des familles de militaires l’ont constaté en allant les voir. Depuis, elles n'ont fait que progresser. Les journaux de la Suisse allemande donnent des nouvelles par trop... Est-ce voulu ?"

    On voit que la presse française, comme la suisse remette en question les informations données par la presse alémanique bâloise.

    D'ailleurs, le Petit-Comtois du 9 octobre 1914, disserte sur la neutralité suisse en ces termes :

    "Il n’est plus beaucoup d'esprits en France pour croire que la neutralité de la Suisse ne nous importe guère. Mais il en est encore, paraît-il, en Suisse, où les cantons de langue allemande tourneraient volontiers leurs regards vers l’Allemagne dans le grand conflit qui met en ce moment l'Europe centrale aux prises.
    Le gouvernement de Berne a compris que ces sympathies allemandes à l’ouest, françaises à l’Est, italiennes au Sud, menacent l’unité nationale. On parle en effet indifféremment les trois langues au Parlement helvétique ; et il vient d’adresser un Appel
au Peuple Suisse pour conjurer les divers cantons de ne point se laisser aller à leurs sympathies particulières s’ils ne veulent pas compromettre le faisceau national."

    On voit donc qu'il y a une propension forte des journaux de langue allemande à colporter les bonnes nouvelles, même si elles sont fausses, à partir du moment où elles proviennent du côté allemand.

    Tout cela relève donc du bobard, auquel a participé, consciement ou inconsciement, l'éditeur Gustav Kühn en publiant le dessin d'une victoire allemande éclatante alors que la réalité est bien différente. Cela aura moins eu l'intérêt d'offrir à l'histoire une illustration de ces combats près d'Altkirch d'octobre 1914, bien qu'en observant attentivement, rien de ce dessin peut nous faire penser que cela se déroule près d'Altkirch, voire même en Alsace. C'est évidemment une pure vue de l'esprit, le dessinateur ne se trouvant pas en 1914, date de publication de l'oeuvre, en Alsace.

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