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Méli-Melo Belfort
31 décembre 2023

Les vétérans, non belfortains, du siège de Belfort 1870-1871.

    Après avoir donné une liste non exhaustive des vétérans belfortains ayant participé au siège de Belfort ou plus généralement à la guerre de 1870-1871, je donne, ci-dessous, une liste des vétérans, non belfortains, défenseurs de Belfort, que j'ai pu retrouver. Elle sera évidemment à compléter.

    Je rappelle pour commencer, quelques vétérans du siège de Belfort, non belfortains, cités dans l'ouvrage le livre d'or du siège de Belfort (1870-1871):

    - Isidore Will, le plus ancien d'entre-eux, né le 7 janvier 1851 à Guebwiller (68) et décédé le 16 janvier 1950 à Mulhouse (68).

    - François Giraud né à Fleurieux-sur-l'Arbresle (69) le 17 mai 1849, décédé le 8 décembre 1940 à Chevinay (69).

    - Antoine Violon mort en 1940 à St-Julien (69). Peut-être s'agit-il de Antoine Violon, né le 16 juillet 1846 à Vaux-en-Beaujolais (69), que l'on retrouve présent dans le recensement de 1936 à Vaux-en-Beaujolais (69), près de Saint-Julien (69).

    Maintenant, voici les noms de ceux que j'ai pu exhumer de mes recherches parmi les vieux journaux : 

    On peut lire dans le journal La Dépêche algérienne du 17 décembre 1941 :

    "Nécrologie. — Nous avons appris avec peine le décès de M. Armand Robert, conseiller honoraire à la Cour d’appel d’Alger. Vétéran de la guerre de 1870, où il servit en qualité de lieutenant de mobiles, il avait participé au siège de Belfort. Franc-Comtois de naissance, il avait créé à Alger, vers 1880, la Société des Francs-Comtois dont il fut le premier président.
    C’est vers 1873 que M. Armand Robert débuta dans la magistrature en Algérie, à Oued-Zénati, comme juge de paix suppléant. Successivement à Jemappes, puis à Miliana, juge d’instruction à Bône, il vint à la Cour en 1880. Il avait pris sa retraite il y a une vingtaine d’années."

    Une recherche généalogique, nous donne François Xavier Armand ROBERT, né le 12 octobre 1847 à Fontaine-lès-Luxeuil (70), décédé le 13 décembre 1941 à Alger, à l'âge de 94 ans. une photo de lui est visible ici.

    Un autre mobile de Haute-Saône est encore vivant en 1939 comme nous l'indique le Télégramme des Vosges du 15 avril 1939 :

    "GARDE CHAMPETRE A 90 ANS — Vesoul — La commune de Betoncourt-sur-Mance (Haute-Saône) a pour garde champêtre un vieux « mobile » de 1870, M. Emile Drouhin. Le vieux brave, qui est âgé de 90 ans, est encore très valide. Il est décoré de la médaille du siège de Belfort."

    Il s'agit de Emile Auguste DROUHIN, né le 15 octobre 1849 à Betoncourt-sur-Mance (70). Je n'ai malheureusement pas trouvé son décès.

L'Express de Mulhouse du 18 novembre 1936, parle des obsèques de Pierre Schoendorff :

    "Obsèques de l’ancien porte-drapeau des Vétérans de 1870-1871
    Hier mardi, jour de l’anniversaire de l’entée des troupes françaises à Mulhouse, on a conduit à sa dernière demeure M. Pierre Schoendorff, ancien porte-drapeau des Vétérans de 1870-1871, qui après une courte maladie s’est éteint à l’âge de 88 ans. Il fit la guerre de 1870 comme engagé volontaire au 45e R. I. à Belfort et participa aussi au siège, et revint à Mulhouse après la paix. Marié en 1877, il travailla comme chaudronnier à la S.A.C.M. pendant trente ans et en 1908, après un accident qui lui coûta quelques doigts, il prit sa retraite. Son épouse le précéda dans la mort il y a dix ans, et deux enfants mariés pleurent leur bon père, qui aimait tant raconter de ses aventures. Papa Schoendorff était titulaire des médailles militaire, du Travail et du Siège de Belfort."

    D'après son acte de mariage du 21 mai 1877, consultable en ligne (mettre Schoendorff dans le moteur de recherche), il semble être né à Mulhouse, mais je n'arrive pas à déchiffrer sa date de naissance écrite en allemand.

    Quand un objet perdu permet de faire connaissance avec un vétéran. Lu dans l'Express de Mulhouse du 11 octobre 1933 :

    "Qui a trouvé les médailles du vétéran?
    Avec quelques autres de ses camarades vétérans de 1870. M. Jacques Heintz, demeurant à Mulhouse, Passage Marignan, 5. avait assisté dimanche, 1er octobre, aux diverses manifestations du congrès des sous-officiers de réserve de la 7e région. Vers midi, probablement dans les environs immédiats de la Porte-Jeune, M. Heintz perdit une brochette avec les trois médailles suivantes: Médaille des défenseurs de Belfort, Médaille commémorative de 1870/71, ainsi que sa Médaille d’honneur du Travail.
    M. Heintz tient beaucoup à ces médailles qui représentent pour lui de riches souvenirs. La personne qui les lui rapporterait lui ferait certainement grand plaisir."

    On retrouve sa nécrologie, dans le même journal de l'Express de Mulhouse en date du 29 octobre 1936 :

    " Mort d’un Vétéran - La section locale des vétérans de 1870-1871 déplore à nouveau la disparition d’un de ses membres du comité les plus dévoués : M. Jacques Heintz, qui s'est éteint au Hasenrain après une courte mais douloureuse maladie, dans sa 85e année.
    Au début de la guerre de 1870, il s’engagea pour la durée de la guerre pour le front, participa a la défense de Belfort et après les hostilités vint à Mulhouse, où il travailla comme menuisier dans les maisons Haeusler, Zierdt, puis durant 30 années à la S.A C.M. ; en 1923 il prit sa retraite, aimé et estimé de ses chefs et de ses collègues. U passa les dernières années de sa vie auprès de sa fille, veuve également depuis 12 ans. Il était titulaire de 5 décorations L’enterrement, auquel participera une délégation des vétérans avec drapeau aura lieu aujourd’hui jeudi à 9 h, en l'église St-Joseph et l'inhumation se fera au cimetière catholique."

    Faute d'avoir un indice sur son lieu de naissance, impossible de savoir si le Jacques Henitz que l'on trouve dans le registres des naissances de Mulhouse à la date du 3 août 1852, est le bon.

    A nouveau un haut-saônois avec François Olivier, dont la mort est annoncée dans le Petit Haut-Marnais du 4 octobre 1936 :

    "LUXEUIL-LES-BAINS. — Mort d'un survivant du Siège de Belfort.
    A Saint-Sauveur vient de mourir, à l’âge de 88 ans, un glorieux survivant du Siège de Belfort, M. François Olivier.
    M. Olivier avait appartenu, à l’époque de l'Année Terrible, aux Mobiles de la Haute-Saône, dont l’histoire est inscrite sur le monument commémoratif élevé à Vesoul, place de la République.
    Le regretté disparu, avec son valeureux bataillon comtois, avait participé à toutes les phases du troisième siège de Belfort. Il y a peu de temps encore, il aimait à faire le pèlerinage de la Miotte, des Perches, de Danjoutin et au Cimetière des Mobiles, où tant de ses camarades reposent depuis 65 ans.
    M. Olivier avait occupé, pendant da longues années, les fonctions de concierge au Collège de Luxeuil. Retiré ensuite à Saint-Sauveur, il y avait paisiblement vécu ses années de retraite, entouré de l’estime générale."

    On retrouve dans le recensement de 1931 de St-Sauveur (70), un Olivier François né en 1848 à Amage (70). En effet, nait le 18 septembre 1848 à Amage (70), un François Victor Olivier.

    Dans l'Express de Mulhouse du 13 février 1930, sont fêtées, les noces d'or de Aloyse Brender, vétéran du siège de Belfort :

    "SOULTZ. — Noces d’or. — Entourés d’une foule de parents et d'amis, les époux Aloyse Brender, et Anne Herrisé, fêtèrent samedi dernier leurs noces d'or. Un neveu des jubilaires. M. l'abbé Collin, présida les cérémonies religieuses. Un banquet à l’hôtel des « Deux-Clefs » réunit la famille. M. le maire Fritsch y assista et remit à cette occasion aux dignes époux la médaille d'or du gouvernement et un bouquet au nom de la municipalité.
    M. Brender est né à Bollwiller le 3 juillet 1852. Son épouse compte deux années de moins. En 1870, Brender, qui n'avait alors que 18 ans, s'engagea comme volontaire dans l'armée française. Sa belle conduite lui a valu plusieurs citations et la médaille du siège de Belfort."

    Le registre de naissances de Bollwiller (68) confirme la naissance de Aloïse Brender le 3 juillet 1852. Une page généalogique donne un décès en 1936 à Soultz-Haut-Rhin (68), s'emble t'il, d'après sa pierre tombale.

    Pour ceux qui lisent l'allemand, vous pourrez vous reporter à l'édition du 15 octobre 1936 du journal Gebweiler neueste Nachrichten  (Les Dernières nouvelles de Guebwiller ) pour lire son éloge funèbre.

    L'Écho d'Alger du 31 décembre 1935, donne les titres de Jean Marquet mort à Alger à 91 ans :

    Monsieur Jean MARQUET
    Chef de bataillon en retraite
    Commandeur de la Légion d'honneur
    Croix de guerre avec étoile 1914-1918
    Médaille commémorative de la guerre de 1870-1871
    Médaille commémorative du siège de Belfort 1870-1871
    Médaille coloniale, agrafe « Tunisie »

    Son dossier de légion d'honneur, nous apprend que Jean Nicolas Frédérique MARQUET est né le 24 décembre 1845 à Villey-sur-Tille (21). Qu'il a été nommé sous lieutenant au 35e régiment de marche le 16 octobre 1870, puis lieutenant le 17 janvier 1871.

    Dans la rubrique nécrologique du Bulletin de la Société de secours aux blessés militaires des armées de terre et de mer de l'année 1935, on parle de Harold Fachard :

    "M. Harold FACHARD
    Le Comité de Vesoul vient de perdre dans la personne de M. Harold FACHARD un de ses membres les plus distingués.
    Né le 23 Avril 1846, fils de magistrat, magistrat lui-même, capitaine de mobiles au Siège de Belfort en 1870-71, Maire de Vesoul, Conseiller Général, député de la Haute-Saône, M. FACHARD fut un des premiers présidents du Comité S.S.B.M. de Vesoul.
    Démissionnaire en 1905, il n'en était pas moins resté un des membres les plus actifs du Comité.
    En 1914-18, il prit en main l'œuvre des secours aux prisonniers de guerre et surveillait les envois de colis demandés par les captifs.
    L'importance de ces secours apparaît dans un rapport de l'activité du Comité en 1917, à raison de deux colis par mois pour les 800 prisonniers de l'arrondissement. La somme dépensée dépassait 8.000 francs.
    Jusqu'à son dernier jour, malgré son grand âge, cet aimable vieillard à la physionomie, toujours souriante, d'une lucidité d'esprit étonnante, n'a pas cessé de s'intéresser à toutes les œuvres du Comité, donnant les conseils que sa grande expérience et les hautes fonctions qu'il avait remplies rendaient si précieux."

    Harold-Emmanuel-Jean-Agis FACHARD est né le 23 avril 1846 à Vesoul (70), et décédé le 30 novembre 1934 à Vesoul (70), à l'âge de 88 ans. Vous pouvez voir ici, son faire-part de décès.

    L'Express de l'Est et des Vosges du 21 décembre 1928, annonçait les noces de diamants d'un défenseur de Belfort à Confracourt (70) :

    "Noces de diamant. — Mariés en 1868, les époux Guerrin Isidore ont célébré, dans l’intimité, le mois dernier, leurs noces de diamant : lui, ancien mobile, défenseur de Belfort, est âgé, de 83 ans ; son épouse a 75 ans. Tous deux sont nés à Confracourt et y ont exercé le dur métier de cultivateur. Ils ont eu 6 enfants, dont 4 sont encore vivants : l'aîné est maire de la commune depuis de longues années déjà."

    Généalogiquement, on retrouve la naissance de Isidore Didier Guerrin le 28 juillet 1846 à Confracourt (70), son mariage le 17 novembre 1868, toujours à Confracourt (70), et son décès le 27 décembre 1933, encore à Confracourt (70).

    Dans le journal bourguignon le Bien Public du 22 juin 1933, on peut lire dans la rubrique de la commune Champagne (sur-Vingeanne) en côte-d'Or :

    "Notre doyen d’âge. — Ses funérailles ont eu lieu le 16, à l’hôpital de Dijon. Et le 19, la messe était célébrée pour « ce bon serviteur » de la France et de la paroisse. François Poire naquit à Poyans, en 1848. Il vint à Champagne en 1865, comme domestique dans nos anciennes maisons de culture. Mobilisé pendant la guerre de 1870, il prit part au siège de Belfort. Renvoyé « dans ses foyers » à la Toussaint, il craignit un instant d’être dirigé sur Paris, où grondait déjà la « Commune ». En 1876, il épousait une ouvrière, comme lui. Garde champêtre, appariteur, pendant de longues années, il démissionna quand ce fut tout à fait la vieillesse. Mais celle du cœur ne vint jamais. Un mois avant son départ pour Dijon, il nous racontait — avec quelle flamme ! — comment les héros de Belfort défilèrent devant les Allemands respectueux « avec les honneurs de la guerre »."

    On retrouve régulièrement François Poire dans les recensements de Champagne-sur-Vingeanne entre 1872 et 1931. Où son année de naissance varie entre 1847 et 1849. En fait, il est né le 22 décembre 1847 à Poyans (70).

    Emile Prétot apparait dans la rubrique nécrologique du Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse de 1933 :

    "Né à Breuches (Haute-Saône) le 13 septembre 1848, Emile Prétot fit ses études au Collège de Luxueil et au Collège de Vesoul ; puis il vint à Mulhouse pour suivre les cours de l'Ecole des sciences appliquées et de l'Ecole de filature et de tissage.
    Sorti premier de cette école, il obtint la bourse de voyage fondée par M. Weiss. Il se rendit en Angleterre, où il étudia tout spécialement les questions intéressant le textile.
    En 1869, il entra aux Etablissements Schlumberger & Fils, à Mulhouse. A la déclaration de la guerre de 1870-71, il fut mobilisé et nommé rapidement sergent-major à la garde nationale mobile et soutint le siège de Belfort ; il quitta cette ville avec les troupes de la défense.
    La médaille commémorative de la campagne 1870-71 lui fut décernée."

    Je retrouve bien dans les registres d'état civil de la commune de Breuches, un Emile Xavier Désiré Prétot né le 13 septembre 1848. Par contre, je n'ai pas retrouvé ses date et lieu de décès.

    Dans le journal Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire du 19 janvier 1933, on annonce le décès accidentel d'un vétéran :

    "UN VETERAN DE 1870 FAIT UNE CHUTE MORTELLE. — M. Chambry, domicilié à Millery (Rhône), un des rares survivants du siège de Belfort, a fait une chute malheureuse sur la tête et s'est tué sur le coup."

    Il s'agit sans doute de Charles Chambry, que l'on retrouve dans le recensement de 1931 de Millery (69) où il est dit né en 1847 à Millery (69). Cela est confirmé par le registre de naissance de la commune en date du 9 décembre 1847.

    L'Express de l'Est et des Vosges du 10 octobre 1932, relate les obsèques de Laviolette, vétéran de 1870, à Xertigny (88) :

    "Né à Attigny, le 14 juin 1845, il fut incorporé,, avec sa classe, en septembre 1870, dans, la garde nationale mobile.
    Il dut subir avec son régiment, qui se couvrit de gloire, le siège de Belfort. Il fit bravement son devoir de soldat et se fit remarquer à la bataille des Perches où il reçut deux blessures.
    L’héroïque conduite de sa Cie — la Cie Denfert-Rochereau — força l’admiration du vainqueur qui accorda à ces braves les honneurs de la guerre
    Notre ami Laviollette fut un brave et se vit décerner par décret présidentiel, signé Millerand, la Médaille militaire de 1870. La médaille des combattants de 1870 lui fut accordée par le décret du président Poincaré. Il était également titulaire de la médaille du Lion de Belfort et de la carte du combattant."

    Le journaliste a dû faire une erreur, en confondant la médaille du lion de Belfort avec la médaille du siège de Belfort.

    Le 14 juin 1845 à Attigny (88) est né François Etienne Maximin Laviolette.

    Dans la rubrique nécrologique de Chargey-lès-Port (70), paru dans le journal l'Eclair Comtois, du 10 juin 1932, on peut lire :

    "Dimanche 5 juin, à 14 heures, presque toute la population accompagnait à sa dernière demeure un vénérable vieillard : Félicien Beruard, ancien combattant de 1870 et héros du siège de Belfort.
    Il est regrettable que la section des Anciens Combattants de la commune n'ait pas cru devoir sortir son drapeau pour honorer ce vétéran, ce vieux brave qui, ayant fait lui-même une guerre, a souffert de la deuxième, car son fils était au front
    Ancien défenseur de Belfort, seule ville qui eut les honneurs militaires rendues par les Allemands après la défaite, il méritait mieux."

    Charles Félicien Bruard, est né le 3 septembre 1846 à Chargey-lès-Port (70), et décédé le 4 juin 1932 à à Chargey-lès-Port (70).

    Dans un compte-rendu de l'Assemblée générale des Vétérans des Armées de terre et de mer, paru dans l'Eclair Comtois du 20 mai 1931, on signale l'existence des 2 vétérans de la guerre 1870-1871 :

    "A Vesoul, il reste cependant deux anciens Mobiles, défenseurs de Belfort, ce sont M. de Beauséjour et Fachard, tous deux étaient capitaines de Mobiles et se conduisirent héroïquement pendant le siège de Belfort. Ce sont eux qui fondèrent, il y a près de 40 ans, l'association des Vétérans et des Anciens mobiles. Âgés tous deux de 84 ans, ils portent allègrement leurs années."

    On a parlé plus haut de Fachar, mort en 1935. Une page généalogique nous donne des détails sur Beauséjour, il s'agit de Alexandre Henri BEUVAIN de BEAUSÉJOUR, né le 8 février 1846 à Vesoul (70), décédé en 1932, à l'âge de 86 ans. Avocat en Préfecture, Capitaine de la Garde Mobile de Vesoul. Un avis de décès passé dans le journal l'Eclair Comtois du 4 juin 1932, nous donne plus de détails sur le décès :

    "Madame Henri BEUVAIN DE BEAUSEJOUR ; Monsieur et Madame Pierre de CHARANT ;
    Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de
    Monsieur Henri-Alexandre BEUVAIN DE BEAUSEJOUR
    Chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand - Ancien Bâtonnier des Avocats - Président de la Section des Vétérans
    décédé à Vesoul, le 2 juin 1982, dans sa 87e année. "

    Un avis de décès concernant Antoine Tarte, décoré de la Médaille commémorative de 1870 et du Siège de Belfort, décédé à Saint-Nicolas-de-Port (54), le 22 avril 1932, dans sa 84e année, est diffusé dans le journal l'Est Républicain, édition de Nancy, du 24 avril 1932.

    Je retrouve dans le recensement de 1921 de Saint-Nicolas-de-Port, un Antoine Tarte né le 18 novembre 1848 à Dompaire (88). Le registre de cette dernière commune nous donne bien un Charles Antoine Tarte né le 18 novembre 1848.

    Dans le journal la Dépêche du 1er septembre 1931, est annoncé le décès de Barthélemy Peyronnet, Ancien mobile Haute-Garonne (siège de Belfort) à l'age de 84 ans. Des recensements sur Toulouse, nous donnent une année de naissance 1847 sur Toulouse. Je retrouve l'acte de naissance de Barthélemy Peyronnet le 27 octobre 1847. Il est inhumé au Cimetière de Croix Daurade à Toulouse.

   Dans le compte rendu de la fête de l'Association vosgienne de Paris, paru dans le journal l'Express de l'Est et des Vosges du 28 janvier 1929, on apprend l'existence de Jean Adam, secrétaire de Denfert-Rochereau au siège de Belfort :

    "M. Jean Adam, de Saint-Dié, notaire honoraire à Saint-Amarin, qui s’engagea en 1870 au 5e bataillon de la Garde mobile du Haut-Rhin et, fut le secrétaire du colonel Denfert-Rochereau, au siège de Belfort ; ancien capitaine au 41e territorial, fondateur et président
honoraire de la société de tir de Saint-Dié, ancien adjoint au maire de cette ville — 50 ans de services vosgiens."

    Le recensement de 1911 de Saint-Dié-des-Vosges (88), nous donne un Jean Lucien Adam né en 1946 à Saint-Amarin (68). Sur cette page généalogique, on trouve sa date de naissance le 25 avril 1846 à Saint-Amarin (68) et une mort en 1931, d'après sa pierre tombale à Saint-Dié-des-Vosges (88).

    On retrouve l'annonce de son décès à 83 ans dans l'Express de l'Est et des Vosges du 6 janvier 1931, sous le prénom de Julien.

    Le 31 janvier 1930, est diffusé dans le journal l'Eclair Comtois le compte-rendu des obsèques de Edmond-Lucien Grossetête
 mort à Vesoul en janvier 1930 siège de Belfort :

    "Obsèques. — Mercredi 29 janvier ont en lieu, à l’église Saint-Georges, les obsèques de M. Edmond-Lucien Grossetête, médaillé militaire, ancien sergent-major de la Garde Mobile, retraité de l’Administration des Forêts, décédé le 26 courant, à l’âge de 87 ans.
    M. Grossetête était un des rares survivants des anciens mobiles de la Haute-Saône, défenseurs de Belfort, en 1870-1781. Il était également le beau-père de M. le capitaine Gramspacher, ancien trésorier au 11e Chasseurs.
    Très connu et très estimé, M. Grossetête est une figure de vieux Vésulien qui disparaît."

    On trouve dans le recensement de Vesoul de 1906, un Edmond Lucien Grossetête né en 1842 à Cintrey (70). Son acte de naissance dans les registres d'état civil de Cintrey (70) est daté du 25 mars 1842.

    Encore un avis de décès dans la presse, avec celui de Eloi Fonquernie, publié dans le journal l'Express du Midi le 2 avril 1930 :

    "Monsieur Eloi FONQUERNIE
    Ingénieur des Arts et Métiers, Médaille militaire.
    Président des anciens artilleurs mobiles de la Haute-Garonne, siège de Belfort.
    décédé à Toulouse, le 1er avril 1930, dans sa 84e année"

    Une recherche généalogique nous donne une naissance de Eloi Pierre Fonquernie, le 1er décembre 1846 à Toulouse.

   Dans le journal le Républicain de Belfort du 23 mars 1929, on annonce le décès d'un vétéran alsacien :

    "Les derniers survivants. — A Urbès (Ht-Rhin) dimanche dernier, a été conduit à sa dernière demeure M. Victor-Edouard Schneider, ancien combattant de 1870-71. Né en 1845. il était âgé de 83 ans. Il fut un des derniers défenseurs de Belfort, et il aimait à raconter comment il a quitté en 1871, la place forte avec tous les honneurs militaires. Papa Schneider était un homme très estimé à l’Urbès. Saluons le départ de ce brave, au nom de la ville qu’il a défendue et gardée à la France."

    On trouve la naissance à Urbès (68) de Victor Edouard Schneider le 8 octobre 1845.

    Le 14 mars 1929, Le Petit Comtois relate les obsèques d'un vétéran à Rioz (70) :

    "Rioz. — OBSÈQUES D'UN VÉTÉRAN, — Mardi les trois vétérans restant et les anciens combattants accompagnaient la dépouille mortelle de leur camarade Dussaucy défenseur de Belfort en 70. C’est une belle figure de travailleur qui disparaît.
    Ajoutons qu’il devait dans quelques mois célébrer ses « noces de diamant »."

    Dans le recensement de Rioz de 1911, on trouve un Xavier Dussaucy né en 1848 à Authoison (70). On trouve effectivement un Xavier Dussaucy, né le 15 octobre 1848 à Authoison (70).

    Un compte-rendu d'accident mortelle, survenu à Riespach (68), et publié dans l'Express de Mulhouse du 25 juin 1929, nous permet de retrouver un vétéran de la guerre 1870-1871 :

    " RIESPACH. — La mort tragique d’un vétéran de 1870. — Un nous communique, au sujet de l’accident dont fut victime voici quelques jours, alors qu’il chargeait dans un pré une voiture de foin, le cultivateur septuagénaire Filbin, les précisions suivantes :            Après être tombé de la voiture M. Filbin s’était aussitôt relevé, apparemment indemne. Comme il ressentait cependant de vives douleurs à la tête, l’infortuné vieillard rentra à la ferme et s’alita. Sa fille, venue pour le soigner, le trouva agonisant, et quelques instants après le pauvre homme décédait des suites d’une fracture du crâne.
    M. Filbin était le dernier vétéran de 1870 de notre localité. Il avait fait cette guerre dans un régiment d’artillerie et fut un des héroïques défenseurs de Belfort."

    Sans prénom et sans âge, la recherche généalogique ne m'a pas permis de retrouver l’identité exacte du vétéran. Plusieurs individus pourraient correspondre, dont un Augustin Filbin né le 28 août 1950 à Bisel (68), à quelques kms de Riespach. Seule la consultation du registre de décès de Riespach en 1929, voire des communes voisines, pourrait nous donner le nom de ce vétéran.

    Dans le journal toulousain, la Dépêche du 5 avril 1928, parait l'avis de décès de Monsieur Jules ABEILLON, Ancien combattant de 1870-1871 (siège de Belfort), décédé à l'âge de 81 ans.

    Le recensement de 1911 à Toulouse, nous livre un Jules Abeillon né en 1847 à Toulouse. On trouve bien un Pierre Jules Marius Abeillon né le 24 avril 1847 à Toulouse. On peut voir ici, la liste de contingent 1867 où son nom apparaît.

    Le 14 février 1928, le journal l'Express de Mulhouse, publie la nécrologie de Jean Baccara :

    "THANN. — Mort d’un brave. — Vendredi dernier est décédé, à l'âge vénérable de 80 ans, M. Jean Baccara de Thann. Le défunt, père de 17 enfants, dont 9 sont encore en vie, et dont deux autres sont morts pour la patrie, frappés par les balles allemandes, lors de la dernière guerre, jouissait de l’estime de tous ses concitoyens. M. Baccara fut un vieux brave et se conduisit comme tel dans la guerre de 1870. Il obtint, en récompense de ses signalés services, la médaille militaire, la médaille de 1870 et la médaille commémorative du siège de Belfort."

    Sur cette page généalogique, vous pouvez voir une photo de Jean Baccara portant la Médaille commémorative du Siège de Belfort 1870-1871. On prend également connaissance de ses dates de naissance et décès : né le 3 mars 1848 à Thann (68), décédé le 9 février 1928 à Thann (68), à l'âge de 79 ans.

    L'auteur d'un souvenir du siège de Belfort intitulé "Un réveillon de Noël" est mort en 1925, comme nous l'annonce le journal le Gaulois du 22 mars 1925 :

    "De Lyon on annonce la mort de M. Alexandre Poidebard, vice-doyen de la Faculté catholique de droit, secrétaire général de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, maire de Régnié-en-Beaujolais, ancien capitaine des mobiles du Rhône au siège de Belfort."

    Cette page généalogique, nous donne, Joseph Marie Alexandre POIDEBARD, né le 7 décembre 1844 à Lyon, décédé le 19 mars 1925 à Lyon, à l'âge de 80 ans.

    Le procès-verbal de la séance mensuelle de la Société Industrielle de Mulhouse, diffusé dans le journal l'Express de Mulhouse du 22 octobre 1923, nous apporte la nécrologie du Docteur Emile Schlumberger :

    " Nécrologie — Le Dr EMILE SCHLUMBERGER
    Né à Mulhouse, le 21 août 1850, le Dr Schlumberger reçut sa première instruction dans sa ville natale ; il avait commencé ses études médicales à Strasbourg lorsque éclata la guerre de 1870 ; mobilisé comme soldat du génie, il fit le siège de Belfort, et la paix conclue, acheva ces études à Paris pour s’établir ensuite médecin à Mulhouse, en 1877. [...]
    Frappé brusquement par la mort, le 28 juillet, à Neuchâtel, le Dr Schlumberger laisse à tous ceux qui l’ont connu le souvenir d'un homme qui, pendant toute sa vie, s’est dépensé sans compter pour les autres, mettant au service de tous ceux qui souffrent ses connaissances, son activité, son cœur."

    En fait Georges Emile Schlumberger est né le 25 août 1850 à Mulhouse (68), et non le 21. Cette page généalogique nous donnant la date exacte, que j'ai d’ailleurs vérifié moi-même. On y retrouve également une photo, ainsi que sa date de décès : le 28 juillet 1923 à Neuchâtel, (Suisse), ainsi que sa date d'inhumation : le 2 août 1923 à Mulhouse (68), cimetière central, secteur protestant.

    Le 30 mars 1923, on peut lire dans le journal Bourguignon le Bien Public , la nécrologie de Alfred Loye de Chalon :

    "Nécrologie. — Nous apprenons avec peine la mort d’un de nos sympathiques concitoyens, M. Alfred Loye, conseiller honoraire à la Cour d’Appel de Dijon, officier de l’Instruction publique, médaillé de 1870, décédé presque subitement hier matin, à son domicile, quai Gambetta, 16, à l’âge de 77 ans.
    Le regretté défunt était né à Rully, le 19 avril 1846. Après des études à l’Ecole primaire supérieure de Chalon, il partit à Paris faire ses études de droit.
    M. Loye fit la campagne de 1870, prit part au siège de Belfort avec les Mobiles de Saône-et-Loire, fut fait prisonnier à Danjoutin et interné en Allemagne."

    Alfred Loye est né le 19 avril 1846 à Rully (71), et décédé le 27 mars 1923 à Chalon-sur-Saône (71).

    Dans l'Express de Mulhouse, celui du 16 mars 1923, on apprend la mort de Lazare Levy d'Altkirch :

    " Dimanche ont eu lieu les obsèques de Lazare Lévy, décédé à l'âge de 73 ans après une courte maladie. Une délégation des vétérans, avec drapeau, et des anciens combattants assistait à la cérémonie.   
    Au cimetière, M. le rabbin Poilatscheck rappela la vie de dévouement du défunt, ardent patriote et défenseur de Belfort en 1871."

    J'ai bien retrouvé son éventuel mariage le 31 août 1875 à Altkirch (68), mais impossible de déchiffrer les pattes de mouches allemandes ! Je distingue juste la commune de naissance : Blotzheim (68). Il pourrait s'agir de Lazare Levy, fils de Cerf Lévy et Anne Schwob, né le 20 octobre 1849 à Blotzheim (68).

    Par l’intermédiaire d'une lettre adressée au Maire de Belfort et retranscrite dans le journal l'Alsace du 27-28 janvier 1923, Adolphe Baumlé, héros du siège de 1870-1871, nous apprend la mort d'un de ses camarades du siège, Hector :

    "Saint-Peray, le 23 janvier 1923.
    Monsieur Lapostolet,
    Un des vieux défenseurs se permet de vous signaler la mort d'un des braves du mémorable siège, le vaillant Officier du Génie, M. Hector, Défenseur de la Miotte qui eut l'insigne honneur de recevoir le parlementaire pour la reddition de la ville et dont le tableau se trouve au Louvre. Ce brave est mort à Antibes le 2 décembre 1922. si ma santé me l'avait permis je serais allé lui adresser un dernier adieu au nom des anciens du siège. Je sais très bien que si le brave est regretté Père Lapostolet était de ce monde il n'aurait pas laissé passer inaperçue la mort de ce brave, qui chaque année au pèlerinage envoyait des fleurs pour déposer sur la tombe des camarades du siège, comme je l'ai fait moi-même pendant des années et que déposait votre regretté Père.
    Veuillez croire à mes meilleures salutations, l'hommage de mon profond respect.

    Signé : BAUMLE
    " Le Petit Clairon des Perches"

    Il s'agit de Louis Victor Hector, né le 4 octobre 1835 à Romans-sur-Isère (26), décédé le 2 décembre 1922 à Antibes (06).

    Je ne pouvais pas établir une liste des vétérans du siège de Belfort sans parler de Joseph Berger, dont j'ai déjà présenté plusieurs épisodes de ses "souvenirs du siège de Belfort" sur ce blog.

    L'Express de Mulhouse du 12 décembre 1921 nous annonce la "Mort d’un ancien défenseur de Belfort en 1870-1871 — M. Joseph Berger, notaire, président de la Société fraternelle des anciens mobiles du Rhône, à Lyon, vient de mourir à l'âge de 74 ans. Il avait été décoré de la Médaille militaire au siège de Belfort en 1870-71. C'est un bon patriote qui disparaît."

    On retrouve son acte de décès dans le journal lyonnais le Salut Public du 4 décembre 1921, où l'on apprend qu'il sera inhumé au cimetière de Champagne-au-Mont-d'Or (69).

    Le 6 décembre 1921, dans ce même journal, une courte nécrologie est diffusée :

    "Nous avons appris avec regret la mort de M. Joseph Berger, notaire, président de la Société des Anciens Mobiles du Rhône, président du Comité d'assistance aux soldats aveugles du Rhône, ancien vice-président de la Société des Anciens Elèves des Lazaristes, administrateur de la Caisse d'Epargne, décédé à l'âge de soixante-quatorze ans.
    Il avait participé à la campagne de 1870-71, dans les rangs des Mobiles du Rhône, et « le Salut Public » a publié à diverses reprises, sous sa signature, d'intéressants et émouvants épisodes du siège de Belfort."

    Dans le journal belfortain l'Alsace du 10-11 décembre 1921, j'ai retrouvé, sous le titre "Mort d'un ancien défenseur de Belfort", l'annonce de son décès :

    Dans le recensement du 5ème arrondissement de Lyon de 1911, on trouve un Joseph Berger, notaire né à Lyon en 1948. Après recherches généalogiques, il s'agit de Joseph Guillaume Berger, né le 12 février 1848 à Vaise (69), ancienne commune du Rhône, maintenant quartier du 9 ème arrondissement de Lyon.

    Une fois encore, les nécrologies de la Société Industrielle de Mulhouse, nous donne le nom d'un ancien vétéran de 1870-1871. Celle publiée dans L'Express de Mulhouse du 16 octobre 1921 nous dit ceci :

    "Joseph Vogt est né à Soultz ( Haut-Rhin) le 10 octobre 1847. Il fit ses premières et études à l'école communale de sa ville natale, puis on le mit en pension au collège de Saint-Hippolyte, où il passa deux ans. A l'âge de 16 ans, ans, il commença son apprentissage dans  la fonderie paternelle et alla ensuite se perfectionner aux usines Ducommun, à Mulhouse, puis il revint, s’établir définitivement, à Soultz pour seconder son père.   
    En 1870, il fut appelé sons les drapeaux et combattit vaillamment, en qualité de sergent dans la Garde nationale du Haut-Rhin. Il assista au siège de Belfort et sa bravoure lui valut la médaille militaire."

    François-Joseph Vogt, est né le 10 octobre 1847 à Soultz-Haut-Rhin (68), et décédé le 17 septembre 1921 à Niederbruck (68), à l'âge de 73 ans.

    Pour finir, on trouve, une fois encore, dans l'Express de Mulhouse, édition du 21 janvier 1921, un avis de décès concernant Jean Auguste Haensler :

    "Monsieur Jean Auguste Haensler
   
Industriel
    Conservateur du Musée des Arts décoratifs de Mulhouse
    Engagé volontaire et médaillé de 1870
    Défenseur de Belfort

    décédé subitement le 17 janvier 1921 en son domicile, à Paris, rue de Chaillot, N°6, â l’âge de 71 ans."

    Jean Auguste Haensler est né le 8 juin 1849 à Mulhouse (68), et a été inhumé au cimetière central de Mulhouse.

    Jean Auguste Haensler a fondé une société de fabrication de volets à Belfort. Dans un article du journal le Ralliement du 30 décembre 1905 à propos de la société, voici ce qu'on dit de lui :

    "M. Haensler est presque Miottain. il a prit part en 1870-71, au siège de Belfort. Soldat de la classe 69, il avait fourni un remplaçant qui a rejoint en octobre de la même année. Cette circonstance ne l'a pas empêché de s'engager volontairement au commencement d’août 1870. Il a fait partie d'une compagnie du génie, comme sous-officier, et a travaillé à la construction des ouvrages élevés aux Perches pendant les quelques semaines qui ont précédés l’investissement de la place."

    Comme pour les vétérans belfortains de la guerre de 1870-1871, si vous connaissez d'autres vétérans à ajouter à cette liste, merci de m'en faire part. Vous pouvez également m'aider à compléter les informations manquantes concernant ceux déjà présents dans la liste, ou me corriger si des erreurs se sont glissées dans cet inventaire.

Mise à jour du 13 janvier 2024.

Ajout de Charles Chambry, décédé en janvier 1933.

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