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Méli-Melo Belfort
24 janvier 2024

Notice sur l'ancienne famille noble de Montreux, par Henri Bardy.

   Henri Bardy nous avait déjà parlé du Tombeau de Gérard de Reinach-Montreux, ici il parle de la famille de Montreux qui a existé antérieurement à la famille de Reinach-Montreux sur le fief de Montreux. Cet article a été publié en 1857 dans la Revue d'Alsace.

NOTICE SUR L'ANCIENNE FAMILLE NOBLE DE MONTREUX

    Dans le canton de Fontaine, qui touche, au Nord-Est, à celui de Belfort, se trouvent trois villages très-voisins l'un de l'autre, qui portent le nom de MONTREUX, nom que l'on trouve encore écrit en français Montreuil, et dans tous les titres allemands Munsterol ou Munstrol.
     Ces trois villages se distinguent entre eux par une épithète différente : Montreux-le-Château, Montreux-vieux et Montreux-jeune, celui-ci séparé des deux autres par le canal du Rhône au Rhin.
     Le premier de ces Montreux a été jadis un bourg fortifié (oppidulum), avec murailles et fossés. (1) Derrière l'église, sur un petit monticule qui s'élève au bord de la rivière Saint-Nicolas (2), on voit encore aujourd'hui quelques traces de fondations et plusieurs pierres éparses sur le gazon. — C'est là tout ce qui reste de l'ancien château-fort des sires de Montreux, une des plus anciennes et des plus nobles familles du Sundgau et de la Haute-Alsace.
     Ce château était entouré d'un fossé large et profond, susceptible d'être inondé très-facilement à cause de la proximité de la rivière. Les murailles étaient, dit-on, très-hautes et solidement construites. Deux portes donnaient accès dans le château : l'une, celle des chevaux et des voitures, était défendue par deux tours et précédée d'un pont-levis ; l'autre, placée en face l'église, était une simple poterne de service destinée principalement à communiquer avec la ville. (3)

     (1) On trouve encore, à chaque instant, en creusant dans les chemins du village, les pierres qui servaient de pavés aux rues du bourg. Il y avait autrefois chaque année, les mercredi et jeudi après la Saint-Louis, une foire très-fréquentée dont on ne connaît pas la date d'établissement.
     (2) La rivière de Saint-Nicolas, dite des Montreux, ou l'Aine, prend sa source derrière Rougemont, au pied du Bärenkopf. Elle se jette dans l'Alle ou la Halle, près de Bourogne, après un cours d'environ quatre lieues et demie. L'Alle, après avoir reçu l'Aine, prend le nom d'Allaine.
     (3) Vers 1750, ce château tombant en ruine, son propriétaire, M. DE REINACH, comte de Foussemagne-Grandvelle, ne jugea pas à propos de le faire réparer et l'abandonna. Il fit faire quelques réparations à celui de Foussemagne, qui, sans être aussi vaste que celui de Montreux, était dans une position plus agréable. Il alla donc habiter Foussemagne. Après l'abandon de Montreux, le château, bien qu'en fort mauvais état, n'en continua pas moins à être habité. Il restait encore les murailles, un petit corps-de-logis, deux grangeries et quelques remises. Ce corps-de logis devint dès lors l'habitation du garde-chasse du seigneur, de quelques valets et d'un chargé d'affaires du comte à Montreux. C'était aussi un rendez-vous de chasse toujours fort fréquenté. Il paraît que le château a été complètement abandonné ; vers 1789, il était devenu tout-à-fait inhabitable. Celui qui, après la Révolution, acheta la propriété sur laquelle il est bâti, vendit les matériaux provenant des murs : on en tirait des pierres comme d'une carrière. Y a-t-il encore des souterrains, ou tout au moins des caves plus ou moins vastes ? Les paysans du pays en sont persuadés. On a déjà voulu faire des fouilles, mais il est tellement difficile de creuser qu'on a été obligé d'y renoncer. Il y a une quinzaine d'années, un habitant du village, nommé Christophe Péronne, travaillant dans son verger, trouva à un pied et demi de profondeur, parmi des pierres, des briques et des tuiles, deux vases parfaitement conservés, l'un en terre, l'autre en cuivre. Ces deux vases étaient remplis de médailles et de monnaies d'argent qui paraissaient fort anciennes. Malheureusement, on ne put me donner aucun renseignement sur leurs effigies et millésimes ; elles venaient d'être vendues au poids.

Motte cadastrale Montreux-Château
Motte cadastrale, vestige du château de Montreux-Château, en partie envahie d'arbres et arbustes. Photo prise le 12 août 2015.

    Le fief de Montreux réunissait comme dépendances, outre le bourg et le château, 13 villages. C'étaient : Montreux-vieux, Montreux- jeune, Cunelière, Frais, Chavanne-le-Petit, nommé encore Chavanne-sur-l'étang (all. Klein Schaffmatt), Chavanne-le-grand (Gros Schaffmatt), Lutran (Lutter), Romagny, Magny, (Menglat ou Mendelach), Grosne (Grun, in Gottesthal), Foussemagne (Fiessenen), Bretagne (Bretten) et Fontaine (Brunn).
     C'est en 1188 que l'histoire fait, pour la première fois, mention du nom de MONTREUX. — Cette année-là, VERNER DE MONTREUX signe, comme témoin, une charte de Henri Ier, évêque de Bâle, par laquelle ce prélat exempte le monastère du Lieu-Croissant de tout droit de péage dans l'évêché de Bâle. En 1194, un HUGO DE MONTREUX était chanoine de l'église-cathédrale de Bâle.
     Le 17 Janvier 1241, HENRI DE MONTREUX signe, comme témoin, une composition entre Hermann, comte de Froberg et ses adhérents, d'une part, et Henri de Kienberg et ses adhérents, de l'autre.
     Les titres relatifs à l'ancien évêché de Bâle nous apprennent qu'il y avait, en 1181, un VERNER, Chevalier de Montreux, et qu'en 1291, OTTO était Sire de Montreux.
     En 1347, DIDIER DE MONTREUX (4), d'autres disent GUILLAUME (5), est désigné parmi les seigneurs vassaux de Jeanne de Montbéliard, femme d'Ulrich II, dernier comte de Ferrette.

    (4) Selon SCHOEPFLIN, ce serait DÉDIER. — Desiderius de Munstrol inter vasallos Johannoe Montisbeliardensis, ultimi Phirretarum comitis uxoris, recensitur in chartâ, an. 1347. (Alsatia illustrata, tome 1er).
    (5) D'après HERRGOTT (Genealogia habsburgica, tome 1er), ce ne serait, pas DIDIER, mais GUILLAUME. Voici comment s'exprime ce savant et grave auteur en parlant de JEAN, le même que nous allons voir sous-inféoder à un citoyen de Bâle, trois villages de sa seigneurie : Joannes, cum patre suo Wilhelmo, in chartà 1347 occurrit. Nobilis hic erat familiae Alsatiae superioris.


    JEAN, son fils, reçut en fief des comtes de Ferrette, les villages de Willer et de Mendelach (que l'on croit être aujourd'hui Magny). En 1351, le 24 Juillet, il donna en sous-fief ces deux villages, ainsi que celui de Bongarten, à Jean Meyer de Huningen, citoyen de Bâle. Que l'on me permette de copier textuellement, à titre de document historique sur une famille dont il ne reste presque plus de souvenirs, la charte du 24 juillet 1351.
   
« Ich Johanns, herre ze Munstrol, ein frieger herre, tun kund alle den, die diesen brief ansehent, oder horent lesen, das ich lihe und verlihen han, mit disem brief, recht und redlich ze einen steten lehen, fur mich und fur meine erben, dem erberen bescheiden manne Johann dem meiger von Hunigen, einem burger von Basel, und sinen erben, dise doerffer die hienach geschriben stant : das erst ist genant Willer, und stosset an der ban von Sant-Luggart, und dabi ein dorff, ist genant MENDELACH , aller noechst bi Willer, die min recht lehen sint von der herrschafft von Phirt ; und darbi allernoechst bi Mendelach ist gelegen ein doerfflin, heisset Bongarten, das min lidig eigen ist, lut und gut, twingen und benne, grosse gericht und cleine, holz und weId, virchenzen, wune und waide, so zu denselben drin dörfer gehoret, und mit näme, mit allen den rechten , als si an mich kommen sind, und is her han bracht an alle geferde. Es ist och me ze wissent, das ich den luten , die in den vorgenanten drin dörfferen gebessen sint, in minen weiden holz grinnen sol ze nement, so sis vorderont, als sit und gewonheit ist, ze huseren und ze gechirre, und in allem dem recht, als si min warent, nach bescheidenheit und setzen, och den vorgenanten Johanns den Meiger von Hunigen und des erben, der vorgenanten drin dörfern mit allen den rechten und nutzen, so darzu gehöret als davor geschrieben stat, in nutzlich und in ruweilich gewehr, nach lehens recht, als davor geschriben stat, besetzent und entsezzent. Ich lobe och bi guten truwe, fur mich und fur min nachkoment, im und sinen nachkoment, dis alles stet ze haut, und si daran niemen ze irrent, in dekeine weg, an alle geferde und des ze einen waren steten offen urkunde dirre vorgeschribner dinge. So gib ich im disem brief besigelt mit miner eigen insigel, der gehenwart des jares, do mann zalt von Gottesgeburte druzehen hundert jar, darnach in dem einenund funfzgosten jar, an Sant-Jacob abent des swelfbotten. (ie. die 24 Julii).

    L'auteur de la Petite Chronique de Thann nous apprend qu'il y eût au couvent des Franciscains deux religieux de la famille de Montreux ; c'étaient les frères ANTOINE DE MUNSTROL, en 1354 et JEAN DE MUNSTROL en 1360.
     Après JEAN, nous trouvons son fils Fréderic. FRÉDERIC DE MONTREUX suivit l'archiduc Léopold d'Autriche dans sa guerre contre les Suisses. Léopold fut complètement défait à Sempach, le 9 juillet 1386, et le seigneur de Montreux trouva la mort sur le champ de bataille avec son prince et plus de 60 gentilshommes des plus illustres maisons d'Alsace.
     A partir de cette époque jusqu'en 1455, il n'est plus question du nom de Montreux. Mais cette année-là, Albert-le-Prodigue, par une charte datée de Rheinfeld promet de ne jamais aliéner ses terres du Sundgau et de la Haute-Alsace, à la condition qu'on lui soldera une certaine somme d'argent. Il délègue en conséquence, Pierre de Morimont, préfet du Sundgau, JEAN DE MONTREUX, et Henri de Ramstein pour parcourir la province et rassembler l'argent nécessaire.
     En 1453, GEORGE, écuyer, bastard de noble homme messire Jehan de Monstreuil, chevalier, seigneur dud. lieu, fut nommé par l'archiduc Albert d'Autriche, prévôt de la ville de Belfort. Le 18 Janvier de cette année, le nouveau fonctionnaire jura, sur les sains évangilles de Dieu touchez sur le grant altel de l'église collégial dudit Belfort, de bien léalement et justement régir et gouverner, de faire bien et dehuement à requeste de tous, tant pour habitans comme pour estrangiers, et tant pour le paure comme pour le riche quand lieu et tems sera ; de tenir ferme et estauble aux prevost et chapittre de l'église collégial dudit Belfort, èsdit bourgeois et communaltez de ladte ville de Belfort, grans et petits, paures et riches, toutes et singliers leurs franchises, grâces et confirmations à leurs faittes et donnez par mond. seigneur d'Osteriche et ses prédécesseurs, et tenir leurs autres droits et coustumes escriptz et non escriptz dont ils ont joiz et usez du temps passez, jouissent et usent encour de present sans faire, dire ou aller encontre en quelque manière que ce soit par moy et par aultre. Et ce, ajoute le bâtard de Montreux, j'ay jurez et promis, jure et promest de tenir et inviolablement observer et accomplir sans fraude ni barat, et sans nulz malengin. En tesmoignage de laquelle chouse, j'ay mis mon scel en pendant en ces présentes lettres en signe de bonne voluntey. (6)

    JEAN DE MONTREUX laissa en mourant, vers 1458, deux fils, FRÉDERIC et ANTOINE, qui devinrent ainsi la souche de deux branches. On fit le partage de la seigneurie. La branche aînée obtint pour sa part Cunelière, Frais, Chavanne-le-petit, Chavanne-le-grand, Lutran , Romagny, Magny et Grun (près de Valdieu). La branche cadette eût Foussemagne, Montreux-jeune, Montreux-vieux, Bretagne et Fontaine. Le bourg et le château de Montreux restaient en commun.
     Le chef de la branche aînée, FRÉDERIC DE MONTREUX, privé d'enfants mâles, avait obtenu, dès 1475, de l'archiduc Sigismond d’Autriche, un privilège par lequel il pouvait transmettre sa succession à ses filles et à leur descendance ; c'était par conséquent accorder l'investiture de la portion du fief de Montreux qui avait échu à la branche aînée aux maris des trois filles de Frédéric : Etienne de Saint-Loup, Christophe de Hadstatt, et Louis de Reinach (7). L'an 1478, les deux villages d'Eschène et d'Autrage furent donnés en fief à FRÉDERIC et à ses successeurs. Le baron (freyherr) FRÉDÉRIC DE MONTREUX mourut en 1490, et ses gendres entrèrent en possession de ses biens. Mais LOUISE, qui avait épousé Etienne de Saint-Loup, étant morte sans enfants dès 1519, et la race des Hadstatt s'étant aussi complètement éteinte en 1585, toute cette partie du domaine de Montreux passa entre les mains des enfants de Louis de Reinach (undè Reinach de Montreux dicuntur, als. ill.).

    (6) Ce document est aux archives de Belfort. Le sceau en cire verte est très-bien conservé ; il représente les armes de la famille de Montreux, avec la barre de bâtardise.
     (7) Ce Louis DE REINACH était fils de Jean-Erhard, et frère de Bernard et de Jacob. Ces trois frères furent les chefs de trois branches différentes: l’aînée, celle de Bernard, reçut le nom de FOUSSEMAGNE ; celle de Jacob prit celui d'OBERSTEIN- BRUNN, et la troisième fut appelée de MONTREUX, à cause du mariage de Louis avec une des filles de FRÉDÉRIC, baron de Montreux. La lignée de Louis de Reinach expira en 1704 par le décès de Philippe-Charles de Reinach de Montreux, capitaine au régiment d'Alsace. A cette époque, le domaine aurait fait retour au seigneur direct, si l'empereur Ferdinand Ier n'eût substitué une autre branche de Reinach à la première, dès 1560. L'autre partie du domaine de Montreux, après avoir passé par les mains des Morimont, des Bollwiller et des Grandvelle, advint, à l'extinction de ces derniers, encore dans les mains des Reinach, mais à titre d'achat.

    ANTOINE DE MONTREUX, le chef de la branche cadette, ayant pris fait et cause pour Pierre de Hagenbach, le terrible landvogt que Charles-le-Téméraire imposait à notre pays, avait été nommé par celui-ci gouverneur du château d'Engelbourg, au-dessus, de la ville de Thann. Mais au commencement du mois de mai 1474, après la mort du landvogt, l'archiduc Sigismond d'Autriche reprit possession des terres landgraviales et le sire de MONTREUX rendit le château de Thann aux Autrichiens. Mais il paraîtrait que les archiducs gardèrent rancune aux Montreux de la branche cadette pour avoir pris un instant le parti des Bourguignons, car ils furent privés d'une partie de leur fief en faveur de Conrad de Morimont, de Conrad Stürzel et de Pierre de Bollwiller, qui en furent investis en 1498. C'est ainsi que les Morimont devinrent seigneurs de Fontaine.
     En 1549, GUIDO DE MONTREUX, le dernier de sa race avait, par ordre de l'empereur Ferdinand Ier, mis en possession d'une moitié de son domaine, Nicolas Perrenot de Grandvelle, en échange d'une certaine somme d'argent : de là le nom de Montreux-Grandvelle.
     Ainsi s'éteignit, en la personne de GUIDO, l'ancienne famille noble de MONTREUX qui, pendant une partie du moyen-âge, avait jeté quelqu'éclat et s'était rendue l'égale des plus illustres maisons de la Haute et Basse-Alsace. Il n'en reste plus maintenant qu'un bien faible souvenir, encore ce souvenir ne se réveille-t-il que lorsque l'on aperçoit par hasard, ce nom clairsemé sur trois ou quatre vieilles chartes à peu près inconnues.

HENRI BARDY.

    Petit commentaire sur la note (3) où l'on parle d'un Christophe Péronne qui a découvert un trésor monétaire. Le recensement de Montreux-Château de 1836, nous donne 2 Christophe Péronne, père et fils, cultivateurs, âgés respectivement de 54 et 32 ans. Est-ce que ce trésor avait un rapport avec les seigneurs de Montreux ? Nous ne le saurons jamais. C'est là que l'on voit, qu'à l'époque, les découvertes archéologiques n'était pas protégées. Qu’elles n'avaient qu'une valeur pécuniaire. Beaucoup de trésors à base dor ou d'argent ont dû finir fondus, comme peut-être celui de Péronne. Dommage, car l'étude numismatique des monnaies découvertes, ainsi que de leurs contenants, auraient pu nous apprendre des choses intéressantes sur l'histoire de Montreux.

    Après la mort de Henri Bardy, il a été publié dans la Revue d'Alsace de 1910, dans l'article sur "Henri Bardy et ses correspondants alsaciens (1829-1909)", une "Addition à la notice sur l'ancienne famille noble de Montreux. (Revue d'Alsace 1857)." :

    Dans ma Notice sur l'ancienne famille noble de Montreux, insérée dans le huitième volume de la Revue d'Alsace, page 137, je dis que ANTOINE DE MONTREUX, le chef de la branche cadette, avait pris fait et cause pour Pierre de Hagenbach, le fameux lieutenant de Charles-le-Téméraire. Je n'avais jusqu'alors trouvé aucun document qui pût certifier la vérité de mon dire ; pour justifier mon assertion, je n'avais que cette simple phrase de Ph. de Golbery, lorsqu'il raconte la mort du Landvogt : « Antoine de Montreux rendit le château de Thann, et la joie universelle se manifesta, etc.» (Voy. Histoire et description de la Suisse et du Tyrol, par DE GOLBERY, coll, de l'Univers pittoresque, page 179).
     Pourquoi le chevalier de Montreux avait-il pris parti pour Hagenbach, tandis que tous les nobles alsaciens restaient fidèles à Sigismond d'Autriche ? C'est ce que je n'avais pu savoir.
     Aujourd'hui, en feuilletant les mémoires de Loys Gollut, annotés par le savant Ch. Duvernoy, je lis avec un véritable intérêt (col. 1173 et 1241, notes), que Pierre de Hagenbach avait épousé, en 1443, Marguerite, fille du chevalier Henri d'Accolans, seigneur de Beveuges, et qu'il avait eu de ce mariage deux filles, dont l'une avait été mariée à ANTOINE DE MONTREUX, chevalier, et l'autre à Thiebaud de Granvillars, écuyer.
     Lié à Hagenbach par des liens de famille aussi rapprochés, il n'est donc pas étonnant de voir le sire de Montreux presque seul entre toute la noblesse d'Alsace, suivre la bannière bourguignonne.

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